Lycée Français de Moscou – Revalorisation des Recrutés Locaux

Tous les ans, le Lycée Français de Moscou est face au même problème : comment rendre attractifs les postes de professeurs dans la ville considérée la plus chère du monde et avec des rémunérations pour ses recrutés locaux jugées limite basses.

Une des solutions est d’améliorer la situation en revalorisation régulièrement les rémunérations, en suivant autant que possible l’inflation. Cette année, la proposition de demande de revalorisation est de 9%.

Et, chaque année, l’AEFE fait la sourde oreille aux demandes présentées par l’Administration du Lycée.

Sachant que le Lycée a déjà du mal à trouver des candidats pour des postes de résidents, comment imaginer que la situation soit plus facile à propos des postes à pourvoir en statut de recruté local ?

QUESTION :
Après concertation avec les représentants des professeurs, l’Administration a fait une proposition. A quelle date précise l’AEFE a-t-elle prévu de donner une réponse à propos des revalorisations des recrutés locaux du Lycée Français de Moscou ?

Le lycée français de Moscou est un établissement en gestion directe (EGD) de l’AEFE. Aussi, les rémunérations des personnels recrutés locaux sont fixées par une grille salariale (exprimée en monnaie locale) validée par l’AEFE. La dernière augmentation de salaire date de novembre 2010 pour 12%, 9% et 7 % (augmentation différenciée par niveau de grille).
La proposition d’augmentation, soit 9,17 % du point d’indice à compter du 1er janvier 2012, figure dans la décision n°04/N°935 E 01/2011 telle que présentée au conseil d’établissement. Elle se justifie par une inflation locale de 8,86% en 2011. Le coût de cette mesure est de 82 298 € pour les 48 personnels enseignants, de 22 320 € pour les 18 personnels administratifs, de santé et de vie scolaire et de 33 555 € pour les 38 personnels de service, soit un montant total de 138 172 €. L’AEFE a pris en compte cette demande et la directrice de l’AEFE a validé cette proposition le mardi 13 décembre 2011.

ORIGINE DE LA REPONSE : AEFE