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Depuis plusieurs années, le nombre de retours au Maroc d’élèves français est en constante augmentation. Outre la pression que cet afflux exerce sur le nombre de places disponibles dans nos établissements, elle grève dangereusement l’enveloppe d’aide à la scolarité, une grande partie de ces nouveaux arrivants étant demandeurs de bourses scolaires.
La dépense moyenne annuelle par élève en France s’élève à 7 700 euros (source Ministère de l’Education nationale), celle d’un élève au Maroc est de 2 400 euros.
Chaque élève qui quitte la France ne pèse donc plus sur le budget de l’Education nationale mais vient alourdir celui des Affaires étrangères.
Il y a ainsi une forme de transfert de charges, sans contrepartie financière, du budget le plus conséquent vers un budget de plus de 20 fois inférieur.
A l’occasion de la prochaine loi de Finances, ce phénomène pourrait-il être pris en compte dans l’établissement du budget alloué à l’aide à la scolarité ?
Cela permettrait de distribuer plus de bourses et de ce fait soulagerait les familles françaises en difficultés financières.
EN ATTENTE DE REPONSE
Origine de la réponse attendue : AEFE
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