RESOLUTION
L’ASSEMBLÉE DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER,
Considérant
Les difficultés d’orientation en fin de 3ème que rencontrent certains élèves et leurs familles ;
La carence de structures offrant des formations adaptées à l’étranger spécialement pour ces jeunes français ou francophones ;
Les obstacles majeurs liés à l’éloignement dans le cas de poursuites d’études en France pour les familles de ces élèves mineurs ;
Les objectifs définissant la mission confiée à l’AEFE ;
Que l’objectif d’excellence inclut aussi l’accompagnement de tous ses élèves jusqu’à l’obtention d’un diplôme du secondaire ;
Demande
Que chaque établissement du réseau AEFE envisage la création de sections professionnelles pour répondre à ses engagements d’excellence ;
Que soit proposé un baccalauréat professionnel chaque fois que la logistique le permet, par exemple dans le cas où il existe déjà une filière Sciences et Technologies de la Gestion (STG).
Résultats | Adopté en commission | Adopté en séance |
---|---|---|
Unanimité | X | X |
Nombre de voix « pour » | ||
Nombre de voix « contre » | ||
Nombre d’abstensions |
REPONSE
L’AEFE rappelle tout d’abord l’existence de projets de coopération mis en oeuvre par les postes diplomatiques, projets qu’elle n’a ni les moyens ni le souhait de concurrencer en développant des filières professionnelles. Le réseau des établissements d’enseignement français à l’étranger n’a pas vocation à développer des filières professionnelles compte tenu de la spécificité de ces enseignements, de l’existence d’un plafond d’emplois, des contraintes d’équipement et de l’obligation d’offrir des stages de formation aux élèves pendant leur scolarité. Toute ouverture de filière ou de section professionnelle exigerait en amont une expertise pédagogique de son bien-fondé. Ce type de demande peut cependant être envisagé si les conditions d’ouverture et l’assurance de sa pérennité en termes de vivier paraissent assurées. Le ministère de l’Education nationale devra donner son autorisation car ces ouvertures impactent le baccalauréat professionnel et imposent des contraintes importantes aux académies partenaires comme aux centres d’examens. Une ouverture ne saurait être envisagée que si les élèves sont accompagnés jusqu’à l’examen. L’AEFE propose d’étudier la faisabilité de ce projet, c’est-à-dire d’évaluer les établissements dans lesquels une section professionnelle pourrait éventuellement être créée, pour autant qu’elle ne concurrence ni ne se substitue aux offres de formation proposées par l’enseignement local.
ORIGINE DE LA REPONSE : AEFE