Statut du consulat de Johannesburg

Question écrite de Mme Sophie FERRAND-HAZARD, membre élu de la circonscription électorale de Johannesburg

QUESTION

Quelque 70% de Français résidant en Afrique du Sud, soit environ 5 000 personnes, sont gérées par le consulat général de Johannesburg, la capitale et le poumon économiques du pays.

Depuis le 1er septembre 2008, la responsabilité du poste est confiée à Monsieur Jean-François Robert, vice-consul, qui en assure l’intérim. A ma connaissance, son départ est prévu pour l’été 2010.

Autant la communauté française que les autorités sud-africaines se posent la question des intentions du Ministère quant aux statuts du consulat et de son titulaire. Il est devenu urgent de décider d’une solution.
Je souhaiterais vivement être éclairée à ce sujet.

REPONSE

Dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, le ministère des affaires étrangères et européennes fait l’objet d’une série de mesures concourant, pour ce qui le concerne, à la rationalisation de l’action de l’Etat et à la maîtrise de la dépense publique.

Parmi celles-ci, la mesure 101 prévoit le recalibrage du réseau consulaire, soit par la création de pôles régionaux, la fermeture de consulats généraux ou leur transformation en postes à gestion simplifiée ou en antennes consulaires, enfin par la transformation de consulats généraux de capitale en sections consulaires d’ambassade.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet de transformation du consulat général de France à Johannesburg. Cette mesure a pour objectif une économie de coûts, au niveau de la masse salariale et par une réduction et une mutualisation encore plus forte des moyens de l’ambassade.

Il va de soi qu’il ne s’agit nullement de fermer les services consulaires français dans la capitale économique de l’Afrique du Sud, qui connaît un accroissement régulier de la communauté française résidente et un nombre en augmentation des Français de passage.

Le statut juridique futur de la structure consulaire n’est pas encore à ce stade déterminé, les consultations avec les autorités sud-africaines n’étant pas achevées.

ORIGINE DE LA REPONSE : FAE/MGP

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Synthèse des questions orales - mars 2010
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