Réunion de consultation à l’ambassade lorsque celle-ci n’est pas située dans la circonscription consulaire
Question au gouvernement de Mme Martine SCHOEPPNER, conseillère consulaire (Munich), et conseillère à l’AFE (Allemagne, Autriche, Slovaquie, Slovénie, Suisse)
Le ministère a chargé l’ambassade d’élaborer « un plan permettant le pilotage stratégique de l’enseignement français et en français en Allemagne. » L’ambassadeur organise donc à cet effet une large consultation « afin d’avoir la vision la plus complète possible des enjeux touchant l’évolution du réseau scolaire français et en français généraux », à laquelle il convie les élus (député et conseillers), en compagnie des consuls généraux.
Si cette initiative est très positive, il est à regretter que les coûts de déplacement ne peuvent pas être pris en compte dans les indemnités des conseillers, et que donc seuls ceux qui dépendent directement de la circonscription où se trouve l’ambassade, ou ceux qui peuvent s’y rendre à leurs frais (avion et/ou une nuit éventuelle) pourront participer à cette réunion dont le sujet rentre dans les compétences des conseillers ; conseillers qui, en outre lors de cette réunion, seront les seuls « représentants de la communauté », parents d’élèves ou associations n’étant pas convoqués.
De telles réunions ne peuvent-elles pas être considérées comme « conseils consulaires » pour que les frais occasionnés puissent être comptabilisés dans l’indemnité des conseillers ?
Une fois de plus la proximité qui a motivé la reforme se limite à la proximité du poste, consulat ou ambassade.