Marc VILLARD
Publié le 10/03/2015

Marc VILLARD

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Participation des conseillers consulaires aux conseils économiques et conseils d’influence

Question écrite de Monsieur Marc VILLARD, conseiller à l’AFE pour la circonscription électorale « Asie et Océanie »

La mise en œuvre de la diplomatie économique s’est accompagnée de la création dans les ambassades de conseils économiques et de conseils d’influences.

Monsieur Laurent FABIUS, puis Monsieur Matthias FEKL, ont tous deux, dans différentes interventions, souligné le rôle important de nos concitoyens résidants à l’étranger et de leurs représentants (conseillers consulaires et conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger) pour le développement de notre commerce extérieur, et notre rayonnement culturel.

Cependant, il semble que la participation des élus à ces deux conseils n’obéisse pas à des règles précises et que chaque ambassade ait ses propres critères de choix et d’invitation. Certains sont invités aux premiers et pas aux seconds, d’autres ne sont invités à aucun…alors que l’apport d’acteurs de terrain à ces conseils serait certainement intéressant.

Je souhaiterai donc savoir s’il y a une règle édictée par le Ministère des Affaires étrangères et du développement international sur ce sujet et, si oui, quelle est-elle ?

Dans le cadre de leur mobilisation pour la diplomatie économique, les ambassades réunissent un conseil économique composé des services publics d’appui aux entreprises et des acteurs privés les plus représentatifs de la communauté d’affaires présente localement.

Les conseils économiques sont un lieu de coordination de tous les acteurs de l’écosystème économique français dans un pays donné et de pilotage des acteurs autour d’axes de travail stratégiques pour l’année.

De ce fait, la composition de ces conseils privilégie tout naturellement la nature de l’activité des membres : directeurs locaux de Business France ou d’Atout France, présidents des chambres de commerce, membres les plus actifs de la communauté des CCEF, chefs d’entreprise ou économistes dont l’expertise peut nourrir les travaux du conseil économique.

Si un conseiller consulaire exerce une fonction qui peut justifier qu’il soit associé aux travaux du conseil économique, l’ambassadeur appréciera localement si sa contribution est en ce cas souhaitable. Elle n’a donc aucun caractère automatique et n’obéit en rien à une règle édictée par le ministère des affaires étrangères et du développement international.

Origine de la réponse : DGM/DEEI