Organisation de la Journée Défense et Citoyenneté (JDC)

Question au gouvernement de Mme Martine SCHOEPPNER et de Mme Catherine RIOUX, conseillères consulaires (Munich), et conseillères à l’AFE (Allemagne, Autriche, Slovaquie, Slovénie, Suisse).

Monsieur le Ministre,

Lors de notre participation à la JDC organisée dans notre circonscription (Munich), les agents du consulat nous ont fait part de la surcharge de travail qui découlait de la modification des textes. En effet, au lieu de délivrer une attestation aux jeunes qui ne pouvaient pas participer à la journée, il faut maintenant les convoquer une seconde fois, l’année suivante pour le même résultat dans la quasi-totalité des cas.
En effet le motif de leur non-participation est l’éloignement et les coûts qu’entrainent les déplacements.
Il en résulte également une inégalité. A titre d’exemple, lors de cette journée, 12 jeunes sur la centaine qui s’était déplacée venaient du Bade Wurtemberg.
Lorsqu’on vit à 300 ou 400 kilomètres, voir plus du poste et que la JDC commence à 9 heures du matin, il faut souvent prévoir une nuit en plus.( A partir de Karlsruhe par exemple, il faut venir la veille car le premier train n’arrive qu’à 10h il en coute environ 200-220€ et de gare à gare 8h de trajet AR) Or les jeunes n’ont aucune indemnisation et reçoivent uniquement une boisson et un biscuit pour toute la journée. En effet aucun moyen n’est alloué aux postes pour cette journée. La situation est identique voire pire dans d’autres circonscriptions.

Pour permettre aux jeunes d’accomplir cette journée et alléger le travail des postes concernés, ne serait-il pas envisageable de confier l’organisation de ces journées à l’officier de liaison de l’ambassade pour l’ensemble du pays concerné et donc organiser les réunions dans d’autres villes que celles des consulats de plein exercice, en utilisant les consulats à gestion simplifiée, les instituts ou centres culturels français ou autres établissements scolaires français, et utiliser soit la brigade franco- allemande soit tirer profit de la proximité de la France ? (Dans l’exemple de Karlsruhe il y a le centre culturel et Strasbourg n’est qu’à 100 kms, un militaire pourrait facilement venir).

Nous vous remercions de votre attention et vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, notre haute considération.